Aidons, soutenons et défendons les escort girls, masseuses et transex au sein de la prostitution Suisse.
ACTU COVID-19 : Grâce au combat de tous les acteurs de la prostitution et de l'association Demi-mondaine, Genève réouvre enfin ses portes à la prostitution ce 20 janvier à 16h après plus de 11 semaines de fermeture !.
Le 23 novembre 2020.
Ayant pris acte de la réouverture le 21 novembre 2020 des services à la personne. Nous n'arrivons pas à comprendre pourquoi la prostitution n'a pas été considérée de la même manière que le reste de cette catégorie de services.
La prostitution est en effet un domaine où les contacts ne se font pas en masse, mais uniquement entre deux personnes. Nous n'avons de plus pas réussi à déterminer que des contaminations aient eu lieu dans le cadre des relations tarifées. Nous savons aussi de source sure que de nombreux clients vont simplement se rendre dans le canton de Vaud pour obtenir les prestations désirées.
Jusqu'à la fermeture les établissements ont respecté des plans de protection sanitaire. En cas de réouverture nous sommes prêts à assurer la continuité des plans de protection identiques voire élargis.
C'est pourquoi nous vous demandons respectueusement de considérer la reprise de l'activité de la prostitution dans les meilleurs délais.
Le 25 mai 2020 posté par la RTS
Voici le reportage réalisé par la RTS et diffusé au 19h30 sur l'association Demi-mondaine à propos du combat pour la réouverture du domaine le 8 juin et pour dénoncer la précarité de la prostitution pendant cette période.
Une incompréhension au sein du domaine et l’interrogation est grandissante : comment est-ce possible que les « Salons de massages » ont ouvert le 27 avril alors que les « Salons érotiques » n’ont aucune date et sont relayés à la fin dans la même catégorie que les festivals.
L’activité dans un « salon de massages » est à 95% la même que dans un « salon érotique ».
L’ensemble du domaine est actuellement en pourparlers afin d’établir une charte d’hygiène adaptée à l’érotisme et aux pratiques sexuelles. Vous pouvez voir cette charte évoluée au fur et à mesure des échanges au sein de l’association.
C’est un combat qui nécessite l’aide de l’ensemble de la branche économique. Les plateformes publicitaires doivent également jouer le jeu et communiquer autour du Covid-19 avec une transparence totale.
Des centaines de femmes sont venues nous expliquer leur situation, nous raconter leurs problèmes financiers et familiaux. Ne sachant pas avec exactitude les dates de réouverture de l’activité, aucune visibilité n’est disponible, aucune organisation ne devient alors possible.
Les travailleur(ses) sont en train d'hésiter de revenir en arrière sur des méthodes déjà vite oubliées : la rue. Dos au mur, sans aucune clarté, sans nourriture, elles expliquent que la rue sera à nouveau leur terrain de jeux dans le but premier de survivre s’il n’y a aucun assouplissement du conseil fédéral dans un futur proche.
SI les escortes girls et masseuses sont interdites de travailler et descendent dans la rue, autant dire qu’au niveau de la propagation du Covid-19, cette situation n’est bonne pour personne. Les contrôles ne seront pas aussi faciles pour la Brigade des mœurs, la violence et la délinquance reprendront petit à petit leur place dans ce milieu qui était tenu de main de fer par les autorités compétentes.
Les chiffres annoncés par la confédération helvétique des infections ainsi que de la mortalité journalière à la suite du Covid-19 sont en baisse. Les allemands et français sont déjà sortie du confinement en début mai. Les restrictions de vie en société doivent se desserrer petit à petit dans l’intérêt de l’équilibre psychologique de ces hommes et femmes évoluant bien souvent dans un cadre social fragile.
Les récentes actions ont permis au système de santé de ne pas exploser. Plus de la moitié de la planète a été confiné et des milliers d’articles ont été écris à ce sujet dans toutes les langues. Autant dire que tout le monde est au courant de la gravité de la pandémie, travailleuses du sexe inclus.
Le sujet de cet appel à la levée progressive du confinement pour le domaine de la prostitution n’est pas d’augmenter le nombre d’infection mais au vu des connaissances sur la maladie, il faut rester prudent et relancer cette branche avec un cadre, des règles d’hygiène, de distanciation sociale avec le port des masques obligatoire jusqu’à nouvel ordre.
Voir la charte d'hygiène Covid-19